L’affaire Schautaud

Ce n’est pas la première fois que l’éthique libérale est remise en question. Cette fois-ci, un transfuge de la Coalition avenir Québec (CAQ), Frédéric Schautaud, pris la main dans le sac dans une histoire de documents confidentiels dérobés à la CAQ avant de trouver refuge dans le clan Couillard, vient en rajouter sur l’élasticité de l’éthique du PLQ.

C’est quand même incroyable que et la ministre Dominique Anglade et le premier ministre Philippe Couillard, connaissant pourtant les faits reprochés à Schautaud, l’aient accueilli quand même au sein de l’équipe libérale dans un premier temps, M. Couillard alléguant le « regret explicitement indiqué » du fugitif, allant même à défendre son jugement en affirmant que «le jugement peut s’appliquer également dans le choix qu’une personne fait d’adhérer à une organisation qui correspond mieux à ses valeurs [le PLQ]. Il faut regarder cet aspect»,

Or, dans un revirement inattendu de la part de la ministre Anglade, en l’espace de quelques heures, M. Schautaud est devenu tout à coup persona non grata et n’avait pas la probité suffisante pour faire partie de son cabinet dû au fait qu’il aurait «sous-estimé» la gravité des actions qu’il a perpétrées… Une histoire abracadabrante qui confirme sans l’ombre d’un doute que les libéraux de Couillard s’empêtrent facilement lorsqu’il s’agit d’éthique!

quebechebdo 8 septembre 2016
​vigile.net tribune libre 13 septembre 2016
 

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