Course à la direction du PQ
Comme il fallait s’y attendre, les hostilités ont monté d’un cran entre les candidats aspirant à la direction du PQ à l'occasion du caucus pré-sessionel organisé à Gatineau. Et, comme il est de bonne guerre, le favori, en l’occurrence Alexandre Cloutier, a été la cible de ses adversaires qui l’accusent d’être le candidat de « l’establishment » du parti.
Aux dires de Paul St-Pierre Plamondon, Jean-François Lisée et Martine Ouellet, une guerre de tranchée s’exerce dans les régions où les sympathisants du député de Lac-Saint-Jean contrôlent les instances du PQ et où les trois candidats allèguent trouver « plus difficile d’avoir accès aux militants ». Des allégations sérieuses que nie catégoriquement Alexandre Cloutier qui argue qu’«ils [Lisée et Ouellet] sentent qu’ils sont en train de perdre la course et [qu’] ils essaient d’inventer de nouvelles règles».
Dans toute cette guéguerre malsaine où les jeux de coulisse semblent prépondérants, nous risquons de perdre l’essentiel de cette course à la chefferie qui devrait s’en tenir aux idées des candidats plutôt que de s’attarder à des querelles de clocher.
Conséquemment, je me rallie d’emblée au chef intérimaire du Parti québécois, Sylvain Gaudreault, qui souhaite que tous les candidats aient la possibilité de s’adresser à l’ensemble des militants, dans tous les comtés…à défaut de quoi le débat risque de s’enliser irrémédiablement dans de stériles attaques personnelles.
quebechebdo 1er septembre 2016
Le Journal de Québec 6 septembre 2016