Et tant pis pour les élèves en difficulté!

Selon des documents obtenus par la loi sur l’accès à l’information, le nombre d’élèves en difficulté à qui Québec a refusé du financement additionnel pour des services à l’école a atteint le chiffre astronomique de 1508 en 2014-2015 sur 10 000 dossiers étudiés par l’équivalent d’un employé à temps plein.

Une situation intolérable et éhontée qui place ces élèves en difficulté sur une voie d’évitement qui les conduit immanquablement vers le cul de sac. «C’est un non-sens. On ne devrait plus au Québec, en 2016, refuser de financer un élève qui a des besoins particuliers», affirme Michèle Demers, porte-parole de la Fédération québécoise des directions des établissements d’enseignement.

Notons en passant que le dépôt d’une demande exige plusieurs heures de travail de la part de l’équipe-école, qui comprend des professionnels aptes à poser des diagnostics, qui peuvent aussi provenir du réseau de la santé. «Si un psychologue dit qu’un enfant a besoin de tel service, pourquoi c’est un bureaucrate qui refuse le dossier?», lance de son côté Corinne Payne, présidente de la Fédération des comités de parents du Québec.

En réalité, il est à se demander si les coupes dans le réseau de l’éducation ne sont pas en grande partie responsables d’une situation aussi scandaleuse…Et tant pis pour les élèves en difficulté!

quebechebdo 29 août 2016
 

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