Le burkini de la controverse

Tolérance, diversité, ouverture. Trois mots qui persistent à cantonner les défenseurs de la liberté individuelle dans un carcan contraignant qui conduit inévitablement à des aberrations irrationnelles. Tel est le cœur du débat qui surgit aujourd’hui dans notre société sur le port du burkini.

Djemila Benhabib est Algérienne, de culture musulmane. Elle a grandi à Oran, sur le bord de la Méditerranée et a passé tous ses étés de jeunesse à la mer. Pour elle, c’est clair, le burkini est une arme. Et on doit l’interdire. « Les islamistes sont de très bons stratèges ; ils investissent le champ des droits individuels parce qu’ils savent pouvoir y faire des gains. Ils pensent à long terme, grignotent des espaces petit à petit. Nous sommes piégés. Il faut sortir de cette logique des droits individuels ».

Pourquoi faut-il toujours défendre avec acharnement nos us et coutumes alors que nous nous plions docilement aux coutumes des pays que nous visitons. « Au Caire, je ne me balade pas en mini-jupe, par respect pour les valeurs et les sensibilités des gens, pour ne pas troubler la quiétude et l’ordre public. Se pavaner en burkini sur la Côte d’Azur après l’attentat de Nice, c’est de la pure provocation… », de poursuivre Mme Benhabib.

Les Occidentaux souffrent de la sclérose des accommodements raisonnables…Peut-être serait-il temps de réaliser que le burkini est un des nombreux symboles de l’islam radical et, qu’en ce sens, il doit être interdit.

quebechebdo 25 août 2016
​Le Devoir 26 août 2016
vigile.net tribune libre 9 septembre 2016 
 

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