Davie devra rester au port
En se faisant damer le pion par Vancouver Ship yards pour l’octroi d’un contrat de 8 milliards $ pour la construction de sept navires non destinés au combat, dont un brise-glace polaire et des navires de soutien interarmés, le chantier maritime Davie de Lévis devra oublier l’embauche d’au moins 1500 travailleurs pour les 15 prochaines années.
Même si le carnet de commande de Davie Canada comprend trois navires de construction «offshore» à finir pour la firme norvégienne Cecon et deux nouveaux bateaux pour la Société des traversiers du Québec, et que des négociations sont en cours pour décrocher des contrats de l’ordre de 2 milliards $, le président du Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon, Paul-André Brulotte n’y voit qu’un prix de consolation qui risque de démoraliser les travailleurs encore inscrits sur la liste de réserve.
Considérant les efforts financiers investis pour que Davie Canada réponde à toutes les exigences pour décrocher un tel contrat, qu’il s’agisse de l’expertise en approvisionnement, en ingénierie, en gestion de projets, de sa capacité financière, de ses compétences et des équipements nécessaires, nous sommes en droit de nous demander si, encore une fois, le Québec ne se trouvait pas dans le champ de mire de Stephen Harper!
Une décision politique qui a pour effet de retarder le départ de Davie qui devra rester au port en attendant…
quebechebdo 21 octobre 2011