« Speeds » aux effets pervers

Après les désastres causés par l’utilisation de l’alcool au volant, les méthamphétamines apparaissent aujourd’hui comme le fléau dominant dans la cause d’accidents de la route, particulièrement chez les jeunes conducteurs.

En effet, selon les données du Centre de réadaptation en alcoolisme et toxicomanie de Chaudière-Apalaches, en 2006-2007, une personne sur quatre était traitée pour des problèmes de consommation de méthamphétamines alors qu’en 2010-2011, la proportion est passée à une personne sur trois, ce qui laisse supposer que de plus en plus de gens consomment de cette drogue dans la population en général.

La popularité de cette drogue, communément appelée « speed », tient au fait que ses consommateurs présentent très peu de symptômes, ce qui diminue les risques d’être interceptés par les policiers au volant de leur voiture. Or, seulement depuis 2009, la consommation de « speeds » a joué un rôle dans trois tragédies routières qui ont coûté la vie à un total de huit personnes en Beauce et dans Lotbinière.

Pour contrer les problèmes de consommation d’alcool au volant, des mesures de contrôle, telle l’invention de l’alcotest, ont été mises de l’avant. Peut-être qu’un jour, avec l’avancement de la science, réussira-t-on à prévenir ces accidents mortels causés par les effets pervers de l’utilisation des « speeds » en créant le « speedotest »! Pourquoi pas?

quebechebdo 17 octobre 2011

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