Le mythe des coalitions
Le dernier sondage Léger/Le Journal/Le Devoir nous révèle qu’une coalition entre le Parti québécois et Québec solidaire ou entre le PQ et la Coalition avenir Québec délogerait le PLQ du pouvoir avec des intentions de vote de quelque 40 %.
Des hypothèses que je qualifierais de farfelues considérant que ces coalitions utopistes ont autant de chances de se réaliser qu’une tempête « hivernale » en juillet. Les raisons sont évidentes : d’une part, QS incarne un parti social-démocrate, une succursale provinciale du NPD, dont un des leaders, Amir Khadir, a déclaré en 2012 : « L'indépendance si nécessaire mais pas nécessairement l'indépendance ». D’autre part, en créant la CAQ, François Legault s’est carrément dissocié de l’option indépendantiste qu’il a reléguée aux calendes grecques et a priorisé la couleur nationaliste de son parti.
En termes clairs, ces jongleries avec des hypothèses essentiellement irréalistes peuvent bien amuser certains rêveurs mais elles demeurent, à mes yeux, des cabrioles fantaisistes qui n’ont d’autres effets que d’entretenir le mythe des coalitions comme solution de rechange au fait que les deux tiers des Québécois se montrent insatisfaits du gouvernement libéral en place selon le même sondage.
quebechebdo 26 mars 2016