Au suivant…
Selon Wikipédia, « Marc Bibeau est un homme d’affaires québécois. Actionnaire majoritaire de la compagnie Schokbéton et membre du conseil d’administration de Power Corporation, il est également, au cours des années 2000, l'un des plus importants collecteurs de fonds pour le Parti libéral du Québec ainsi qu'un joueur clé dans le domaine de la construction au Québec. »
Marc Bibeau, un nom qui revient à plusieurs occasions dans le rapport de la commission Charbonneau, particulièrement de la bouche de l’entrepreneur Tony Accurso qui rencontrait régulièrement Marc Bibeau pour lui remettre des enveloppes brunes contenant les contributions des employés des entreprises d’Accurso.
La police d’assurance
En ce qui a trait aux « retours d’ascenseurs », la Commission n’a jamais pu établir de liens directs entre les contributions au PLQ et l’octroi de contrats aux entreprises d’Accurso. Toutefois, M. Accurso a été très clair, les contributions étaient perçues comme une police d’assurance. « On ne donne pas pour obtenir des contrats, on donne pour ne pas en perdre ». Sur écoute électronique, il se laisse aller à des confidences révélatrices : « Charest est très rancunier. Si tu l’attaques, il va se souvenir de toi et il va barrer ton bureau », dit-il à son ami Michel Arsenault.
L’UPAC vient de réussir un grand coup de filet. Toutefois, je suis d’avis que l'iceberg va ressurgir des eaux troubles du PLQ avec à sa tête Marc Bibeau. Le mot d’ordre est lancé…Au suivant !
quebechebdo 21 mars 2016
vigile.net tribune libre 22 mars 2016 (version modifiée)