Et l’imputabilité, M. Couillard?
En corollaire avec les accusations graves de complot, d'abus de confiance, de fraude envers le gouvernement et de corruption de fonctionnaires portées contre Nathalie Normandeau, ressortent les pratiques illégales de financement du PLQ qui avaient érigé en système des retours d’ascenseurs qui garnissaient généreusement la caisse du parti.
Aujourd’hui, le premier ministre Couillard invoque le fait que les « mœurs politiques ont changé » depuis l’adoption de la nouvelle loi sur le financement des partis politiques. Toutefois, considérant le fait que les accusations de l’UPAC couvrent la période de 2000 à 2012, les goussets se sont remplis d’argent « sale » qui a servi à défrayer les coûts des campagnes électorales du PLQ.
De plus, il est fort probable que les intérêts générés par ces manœuvres frauduleuses garnissent encore aujourd’hui les goussets du PLQ. Conséquemment, Philippe Couillard, en toute honnêteté, ne peut pas balayer du revers de la main cette réalité et doit, en tant que chef du PLQ, démontrer l’imputabilité qui lui incombe en dégraissant la caisse du parti des sommes recueillies frauduleusement.
quebechebdo 18 mars 2016
vigile.net tribune libre 18 mars 2016
Le Devoir 19 mars 2016
cyberpresse.ca 20 mars 2016
Le Soleil 21 mars 2016