Et l’après-Obama?
J’ai écouté avec attention les commentaires des différents invités au petit écran appelés à s’exprimer sur la rencontre officielle du premier ministre Trudeau à Washington, et tous s’entendaient pour affirmer que les deux hommes d’État dégageaient une complicité palpable, un atout peu négligeable pour l’évolution des dossiers qui sont abordés lors de cette rencontre au sommet.
Toutefois, force est de constater que le « timing », à savoir la fin de mandat de Barack Obama et le début de celui de Justin Trudeau, laisse plusieurs observateurs perplexes sur les suites qui émaneront des ententes conclues entre les deux hommes, en particulier dans le cas où le candidat républicain Donald Trump accédait à la Maison Blanche. À titre d’exemples, la lutte aux changements climatiques et la fluidité frontalière risquent de frapper un mur devant les positions pour le moins drastiques de Trump.
Conséquemment, je suis d’avis que cette rencontre contribuera à réchauffer un climat qui s’était plutôt refroidi durant les années Harper, et cela était devenu nécessaire, voire essentiel, pour assurer un meilleur voisinage entre les deux pays. Cependant, l’après-Obama demeure à mes yeux un gros point d’interrogation qui ne connaîtra sa réponse qu’après l’arrivée du [ou de la] successeur d’Obama.
quebechebdo 11 mars 2016