L’acte de contrition de l’Ontario

À mes yeux, les excuses du gouvernement ontarien de Kathleen Wynne aux Franco-Ontariens pour les torts causés par le Règlement 17 de 1912 qui a privé plusieurs générations de francophones de cette province de scolarisation dans leur langue ne demeureront que des paroles vides tant et aussi longtemps qu’elles ne seront pas appuyées par des gestes de réparation concrets.

En effet, ce serait trop facile de demander pardon et de s’en tirer sans coup férir plus d’un siècle après l’ignominie subite par les Franco-Ontariens dans un pays qui se targue de respecter les minorités. La contrition a ses limites. L’heure est maintenant arrivée, Mme Wynne, de passer de la parole aux actes.

Et le premier geste de réparation serait de doter enfin les Franco-Ontariens d’une université française. Après tout, les Anglo-Québécois disposent, non pas d’une, mais de trois universités sur le territoire du Québec… Votre demande de pardon a été entendue, place maintenant aux actes concrets pour le plus grand respect des minorités franco-ontariennes !

quebechebdo 24 février 2016

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