Au-delà des limites de la décence

À plusieurs occasions au cours des décennies, des jugements de la Cour ont présenté des signes incohérents aux yeux du public en général qui a dû, probablement à raison, se rallier aux verdicts de la Cour.

L'ancien cardiologue, Guy Turcotte, a été condamné en décembre 2015 à la prison à perpétuité pour le meurtre non prémédité de ses deux enfants, sans admissibilité de libération conditionnelle avant 17 ans, et cela après qu’il ait été acquitté en 2011 pour des raisons de santé mentale.

Et voilà qu’aujourd’hui ses avocats déposent une demande en appel de la durée minimale d'emprisonnement qu'il doit purger avant de pouvoir faire une demande de libération conditionnelle. Et, pour ajouter à l’incohérence de l’appareil judiciaire, les avocats de Turcotte font aussi appel du deuxième verdict, alléguant que le juge a erré dans ses directives au jury.

Un troisième procès qui outrepasserait, à mes yeux, les limites de la décence et qui nous conduirait dans des procédures emberlificotées qui ne feraient qu’ajouter aux motifs de critiques envers l’application de la justice qui souffre déjà de symptômes inquiétants quant à sa crédibilité! 

quebechebdo 13 février 2016
Le Journal de Québec 15 février 2016 "Guy Turcotte: où est le point de non-retour?"

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