Ras-le-bol des querelles de clocher

L’idée de la souveraineté du Québec bat le pavé depuis bientôt soixante ans, marquée par deux référendums perdants même si le deuxième nous a échappé par quelques voix. De René Lévesque jusqu’à Jacques Parizeau et particulièrement depuis la défaite de 1995, le PQ, malgré les nombreuses occasions où il a occupé le pouvoir, continue de piétiner sur des sentiers tortueux et sans issue.

Depuis quelques années, plusieurs intervenants proposent un regroupement des forces souverainistes chapeauté par une coalition des partis voués à cette cause, à savoir le PQ, QS et ON. Toutefois, nous en sommes encore à des centaines de lieues d’une coalition entre QS et le PQ, ces deux partis se disputant la première place au palmarès populiste de l’indépendance. Et c’est sans compter les guéguerres d’égocentrisme qui remontent régulièrement à la surface à l’intérieur des officines péquistes.

À tel point que j’en arrive à me demander s’il ne faudrait pas oublier toute tentative utopique de coalition, « détruire la cabane » et tout recommencer à zéro autour d’un nouveau parti indépendantiste regroupant des militants de conviction, libres de toute attache partisane et mobilisés autour de l’accession du Québec à son indépendance.

C’est Bernard Landry qui répète souvent que la cause doit avoir préséance sur le parti. Eh bien, je suis d’avis que la cause souverainiste doit maintenant se défaire des chaînes des vieux partis et émerger d’un souffle nouveau. Ras-le-bol des carriéristes et des querelles de clocher… et cap sur un nouveau départ pour relancer la ferveur nationaliste!

quebechebdo 11 février 2016
vigile.net tribune libre 11 février 2016

 

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