PKP, mauvaise passe ou signe avant-coureur?
De plus en plus de rumeurs circulent dans les officines du Parti québécois concernant le leadership de leur chef Pierre Karl Péladeau. On peut toujours alléguer qu’il est dans les us et coutumes du PQ d’être un parti ouvert et démocratique où tous les intervenants peuvent s’exprimer librement, il n’en demeure pas moins que les dernières semaines ont soulevé des interrogations qui ont eu pour effet de placer le chef du PQ sur la défensive. Une position inconfortable qui s’érige en obstacle devant la tâche inhérente à un chef de l’opposition, à savoir harceler le gouvernement en place et, dans le cas de PKP, mettre en évidence l’option indépendantiste.
Et, pour ajouter aux critiques auxquelles est soumis PKP, je suis d’avis que les moyens qu’il utilise pour les pallier sont rarement appropriés, à savoir les mises en demeure et les poursuites qu’il prône pour se défendre, des stratégies utilisées souvent dans le monde des affaires d’où est issu l’ex-pdg de Québecor.
Récemment, M. Péladeau a lui-même affirmé qu’il lui restait encore « des croûtes à manger » pour faire ses classes sur la scène politique. Aujourd’hui, des problèmes personnels sur lesquels je ne ferai aucun commentaire viennent s’ajouter dans le panier de problèmes auxquels PKP a à faire face.
Toutefois, pour en revenir à PKP, le chef du PQ et de l’opposition officielle, j’en suis à me demander s’il a fait le bon choix en s’embarquant dans une galère qu’il a énormément de difficultés à contrôler…En termes clairs, Pierre Karl Péladeau se trouve-t-il dans une mauvaise passe ou faut-il voir dans ces événements un signe avant-coureur annonçant une démission prochaine? La réponse lui appartient!…
quebechebdo 28 janvier 2016
vigile.net tribune libre 28 janvier 2016