Le dogme de l’inclusion scolaire

C’est en 1999 qu’a débuté au Québec la diminution progressive des classes dites spéciales visant à intégrer les élèves handicapés ou en difficulté dans les classes régulières dans le but de favoriser une école plus inclusive. Un principe louable en soi mais qui devient de plus en plus difficile à respecter, particulièrement dans un contexte de coupures budgétaires.

Mais revenons au principe de l’inclusion de ces élèves dans des classes régulières. Qu’on le veuille ou non, l’école inclusive, malgré ses « beaux principes », comporte son lot d’inconvénients pour le moins pernicieux, à savoir que j’y vois un déséquilibre d’apprentissage entre les élèves d’un même groupe, une situation fort complexe pour l’enseignant qui doit y faire face quotidiennement.

En effet, d’une part, l’enseignant n’a pas toujours les compétences ni les ressources nécessaires pour affronter les comportements de ces élèves, d’autre part, ce sont les élèves « réguliers » qui souffrent du rythme auquel doit se plier l’enseignant pour garder les élèves en difficulté au diapason du groupe dont il a la charge, un objectif qui devient souvent inaccessible.

L’inclusion scolaire semble aujourd’hui érigée en dogme dans la plupart des écoles du Québec…Toutefois, je suis d’avis que les principes d’équité qu’elle défend arrivent à un seuil de remise en question concernant l’efficacité de l’acte pédagogique pour l’« ensemble des élèves ».

quebechebdo 25 janvier 2016 

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