Le fils à papa
Depuis l’élection de Justin Trudeau à titre de premier ministre du Canada, nombreux ont été les commentaires à l’effet qu’un vent de fraîcheur et de nouveauté s’était installé sur le parlement canadien.
Toutefois, un petit coin noir demeure présent dans le paysage politique du Canada, à savoir le fait que « Trudeau n’envisage aucune réouverture de la Constitution », tel que titré dans un article paru dans La Presse du 28 mai 2014, le chef du PLC alléguant que « l’heure n’est pas aux chicanes constitutionnelles »
À cet effet, il faut bien l’admettre, le « vent de fraîcheur » revêt davantage l’image dégradante d’une photo datant de 1982 où son père siège « fièrement » à côté de la reine Élisabeth pour la signature de la nouvelle Constitution canadienne, tout en excluant cavalièrement le Québec de la mosaïque constitutionnelle.
Le refus de Justin Trudeau de rouvrir la Constitution constitue, à mes yeux, une preuve flagrante que le fils à papa, malgré ses airs de jeunesse et d’ouverture, demeure imbu de l’héritage empreint de fanfaronnade dont seul PET a pu faire preuve lors de cette journée mémorable où le Québec s’est retrouvé bassement à titre de spectateur, hors de la carte anglophone canadian.
Nous assistons là à une occasion extraordinaire où Justin pourrait faire vraiment preuve de « fraîcheur » en réintégrant le Québec dans le giron constitutionnel…À vous de jouer, M. Trudeau, il est temps de réécrire l’histoire!
quebechebdo 5 janvier 2016
vigile.net tribune libre 8 janvier 2016