À propos du combat de coqs

La dernière saga que se sont livrée le groupe des douze députés péquistes et Jacques Parizeau a donné lieu à une sorte de combat de coqs duquel il semblerait que nous devrions déterminer un gagnant. Lequel a raison?
En fait, est-ce la vraie question que nous sommes appelés à nous poser? Ne pourrions-nous pas nous demander si, de ce « choc des idées » ne pourrait pas « jaillir la lumière »? Pourquoi faudrait-il en arriver à croire que nous devrions séparer l’ivraie du bon grain alors que les deux « opposants » sèment leurs grains dans le même champ, soit celui de l’accession à l’indépendance du Québec? Pourquoi et M. Parizeau et ces douze députés ne cesseraient-ils pas leurs débats oratoires stériles? À partir du moment où chacun s’est exprimé sur les motifs de ses interventions, ne serait-il pas préférable de signer la paix pour le plus grand bien de la cause souverainiste?
Si nous pouvons ressortir une morale de cette histoire, c’est que tous les tenants de l’indépendance du Québec, peu importe leur âge ou leurs idées sur les moyens à prendre pour parvenir au pays du Québec, doivent se montrer réceptifs les uns aux autres et déterminer ensemble des consensus auxquels se rallier!

quebechebdo 15 juin 2011

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