L’Église sous la loupe des retombées économiques
En parcourant l’article d’un quotidien traitant de l’impact économique lié aux canonisations de saint François de Laval et de sainte Marie de l'Incarnation, je n’ai pu m’empêcher de ressentir un certain malaise, d’autant plus que l’article rattachait ces événements au début de la saison touristique à Québec.
Dans le contexte où l’on entend souvent, à juste titre, des critiques relativement aux richesses d’une Église qui prêche l’humilité, il m’apparaît pour le moins contradictoire que l’on associe des événements liés à ces canonisations aux retombées économiques qu’elles suscitent.
Je ne suis pas sûr que les deux nouveaux canonisés seraient fiers d’être exhibés en attraits touristiques s’ils réapparaissaient, ne serait-ce qu’une journée, sur les lieux où ils ont marqué la société québécoise par leur engagement chrétien…
quebechebdo 19 mai 2014