Le sauveur
Malgré les efforts soutenus des tenants du report de la désignation d’un chef à la tête du PQ au profit d’une remise en question de la stratégie péquiste suite à la dégelée du 7 avril, l’ombre de l’élection d’un nouveau chef ne cesse de planer dans les officines du parti.
Et, parmi les candidats pressentis, il semble que deux d’entre deux retiennent davantage l’opinion publique, à savoir Gilles Duceppe et Pierre Karl Péladeau, deux hommes diamétralement opposés, le premier issu du monde politique, le second, du monde des affaires.
Toutefois, au-delà de cette différence fondamentale, leur personnalité tranche sur plusieurs aspects, particulièrement sur le plan du tempérament, Gilles Duceppe, davantage rationnel et pondéré dans ses intentions, Pierre Karl Péladeau, plutôt émotif et impatient d’en arriver à ses fins.
Par ailleurs, les deux incarnent à leur façon un apport de «sang nouveau» que plusieurs militants souhaitent voir émerger à la direction du PQ… Un argument auquel nous ont habitués les hautes instances du parti depuis sa création.
Nul doute que les discussions des participants des prochains congrès convoqués pour procéder au post-mortem de la cuisante défaite du 7 avril ne pourront passer outre l’étalage de noms de candidats susceptibles de prendre la relève.
Reste à souhaiter que le sauveur pressenti saura rallier les forces indépendantistes québécoises par son charisme et ses convictions à conduire le Québec sur la voie de son autonomie pleine et entière… car c’est bien là la raison d’être du Parti québécois.
quebechebdo 1er mai 2014
vigile.net tribune libre 2 mai 2014 "Oui à un chef charismatique de conviction" (version modifiée)