Les chiens aboient, la caravane passe

On ne compte plus les commentaires alambiqués et tordus de la part des commentateurs, chroniqueurs et politiciens fédéralistes depuis l’arrivée de Pierre Karl Péladeau à titre de candidat du PQ dans Saint-Jérôme.

Parmi les arguments anti-Péladeau, le plus acerbe vise les actions détenues par PKP dans Québecor Média que ses détracteurs l’incitent à vendre, certains d’entre eux, tels François Legault et Philippe Couillard, poussant même le cynisme jusqu’à l’exhorter à les vendre avant le 7 avril, des dénonciations répétées du Parti libéral et de la CAQ qui révèlent à l'évidence la panique et le désespoir face à une débandade possible de leur formation.

Quant aux craintes pour l’indépendance de la presse soulevées par sa candidature, elles demeurent littéralement sans fondement et dénotent un mépris mesquin envers les journalistes rattachés à Québecor Média, comme si le départ du «patron» allait influencer le contenu de leurs articles alors que ces médias, au contraire de d’autres, comptent dans leurs rangs des journalistes de toutes allégeances politiques…Foutaise!

À mon sens, il faut féliciter Pierre Karl Péladeau d’offrir son temps, son énergie et son expérience pour servir la population du Québec, lui qui aurait pu, comme d’autres personnages fortunés au Québec, se contenter de profiter de sa richesse financière et laisser les grandes questions politiques et économiques à d’autres, souvent, il faut bien l’admettre, moins qualifiés que lui pour y apporter des éléments de solutions.

Enfin, aux questions des journalistes sur ses intentions concernant ses actions, PKP a été clair : elles seront placées en fiducie sans droit de regard, tel que le stipule le code d’éthique de l’Assemblée nationale. En attendant, laissons le commissaire à l’éthique, désigné à l’unanimité par les députés, faire son travail.

Comme le dit si bien un proverbe arabe, «les chiens aboient, la caravane passe», [formule employée lorsqu'on est sûr de soi et qu'on dédaigne des obstacles que d'autres cherchent à mettre sur notre chemin]. Pourtant, ce n’est pas tous les jours qu’un milliardaire fait le choix de servir les autres au lieu de se servir!

quebechebdo 12 mars 2014 

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