Les insolences d’une caméra

La plupart des gens de ma génération se souviennent probablement de la série télévisée Les insolences d’une caméra lancée par Alain Stanké sur les ondes de Radio-Canada au cours de la saison 1960-1961 dans laquelle, pour la première fois devant le petit écran, la caméra pénétrait dans les scènes quotidiennes.

Cinquante ans plus tard, les nouvelles technologies ont beaucoup évolué mais les résultats sont demeurés sensiblement les mêmes. À preuve cet incident qui a fait la une récemment montrant l’intervention d’un policier envers un itinérant.

Mon propos n’est pas ici de justifier la « qualité » de l’intervention du policier envers cet itinérant mais plutôt de m’interroger sur le seuil du « raisonnable » dans ce que l’éthique peut accepter comme limite à la confidentialité de l’information.

Un sujet qui, à mon sens, soulève toute la question du respect de la vie privée…En somme, jusqu’où la société peut-elle tolérer les « insolences d’une caméra » sans porter préjudice à la vie privée des personnes qui la composent?

quebechebdo 9 janvier 2014

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