La joie de l’évangile

Étant enfant, je me rappelle des visages « sérieux » autour de moi au moment des célébrations eucharistiques auxquelles j’assistais avec mes parents. Des visages impassibles d’où émanaient des regards livides.

Encore aujourd’hui, lorsqu’il m’arrive d’assister à une de ces célébrations, les visages sont restés les mêmes bien que le discours de certains célébrants sur la « joie de l’évangile » soit imprégné de l’espérance évangélique.

En ce sens, le discours du pape François incarne sans contredit une tentative louable de ramener les fidèles au centre de son message lorsqu’il déclare, dans son exhortation évangélique La joie de l’évangile, que les chrétiens semblent avoir un air de Carême sans Pâques.

Et, pour combattre ce mythe de visage de Carême, François incite les évangélisateurs à se défaire de leur « tête d’enterrement » et à faire grandir l’Église « par attraction » en mettant en avant la promotion du « bien désirable ».

Un souffle de vie qui contribuera, je l’espère, à redonner à l’Église tout son sens, à savoir l’incarnation du message de joie du Christ dans l’espoir d’un monde meilleur!

quebechebdo 6 janvier 2014
 

Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Accéder à la page de connection.
Créer un compte sur henrimarineau.com.