La danse à Saint-Dilon

Le temps des fêtes au Québec regorge de traditions de toutes sortes. Parmi celles-ci, il en est une qui a fait longtemps le bonheur des démunis des paroisses pour qui les « guignoleux » passaient de porte à porte et récoltaient pour eux des denrées non périssables, portant un foulard arc-en-ciel, une tuque rouge avec un pompon, des têtes de chats attachées à leur ceinture et une cloche à la main qu’ils faisaient tinter lorsqu’ils arrivaient chez les gens tout en chantant « La guignolée, la guignoloche, mettez des sous dans notre poche »

Originaire des campagnes, la guignolée, cette fête de partage, avait originellement lieu la veille du Nouvel An. Selon les écrits, la première guignolée québécoise aurait été organisée par la Société de Saint Vincent de Paul, une organisation charitable catholique, en 1861 ou 1862.

Terme dénué de toute connotation religieuse au départ, le mot « guignolée » puiserait son origine dans l’expression « Au gui, l’an neuf ! », lancée par les druides de l’ancienne Gaule pour donner le départ, en décembre de chaque année, à la cueillette des feuilles de gui auxquelles la croyance gauloise attribuait des vertus thérapeutiques. En joual québécois, « Au gui l’an neuf » devint au XIXe siècle : « Au gui l’an neu’ », ce qui se rapproche plus du mot utilisé aujourd’hui.

Enfin, à l’aube de la nouvelle année, que pouvons-nous souhaiter de plus ravigotant que l’entrain contagieux de Gilles Vigneau avec sa danse à St-Dilon pour nous emporter dans le tourbillon de nos bonnes soirées de familles d’antan !

http://bing.search.sympatico.ca/?q=…

Une très bonne année 2014 en santé à tous les vigiliens !

vigile.net tribune libre 30 décembre 2013
quebechebdo 31 décembre 2013 "En souvenir des guignoleux" (version abrégée)


Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Accéder à la page de connection.
Créer un compte sur henrimarineau.com.