Un doctorat honoris causa pour Gilles Kègle

C'est un Gilles Kègle humble et ému qui a reçu le 15 janvier un doctorat honoris causa en psychologie des mains de Denis Brière, recteur de l'Université Laval.
En parcourant un article publié dans un quotidien, j'ai été surpris d'apprendre que M. Kègle, qui caressait, étant jeune, le rêve de devenir médecin, a dû abandonner son projet, ayant vécu, à cette époque, des épisodes d'hallucinations, d'idées suicidaires et frôlé la schizophrénie. Il est alors entré dans un monastère cloîtré où on lui a dit que sa santé précaire ne lui permettrait pas de devenir missionnaire tel qu'il le désirait.
Il y a 25 ans, à la suite d'une tentative de suicide, le bon samaritain du quartier Saint-Roch a rencontré mère Teresa, le jour où elle a reçu un doctorat honorifique de l'Université Laval. La bienheureuse religieuse l'avait alors encouragé à poursuivre son engagement social. "J'ai alors décidé de me suicider autrement. Je vais jusqu'au bout de mes forces tous les jours!", raconte-t-il.
En m'associant à toutes ces personnes en détresse qui vivent dans la souffrance, je rends hommage à M. Gilles Kègle, ce grand homme qui se qualifie de "petit homme"!

Le Devoir 18 janvier 2011
vigile.net tribune libre 18 janvier 2011
quebechebdo 19 janvier 2011

Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Accéder à la page de connection.
Créer un compte sur henrimarineau.com.