Les parents, les grands absents

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’argumentaire de David Desjardins dans son article paru dans le Devoir du 7 décembre sous le titre Il faut qu’on parle de l’école dans lequel l’auteur aborde la possibilité d’un sommet sur l’éducation sur divers aspects dont un tel sommet devrait traiter.

http://www.ledevoir.com/societe/education/394604/il-faut-qu-on-parle-de-l-ecole

D’entrée de jeu, je dois admettre, tout comme M. Desjardins, que j’ai moi aussi développé des comportements « allergiques » à ces sommets qui, trop souvent, aboutissent à de belles déclarations de principes qui vont s’échouer sur les tablettes des fonctionnaires du ministère.

Toutefois, puisque la ministre de l’Éducation semble vouloir mettre de l’avant un tel projet, je me permettrai d’ajouter à la liste des problèmes soulevés par l’auteur un facteur déterminant qui pourrait contribuer à améliorer grandement la qualité de la mission éducative de l’école, à savoir l’arrimage du milieu familial avec celui de l’école.

À mon sens, tant et aussi longtemps que les parents et les agents d’intervention du milieu scolaire ne s’assoiront pas ensemble pour établir la communication entre eux, les jeunes se sentiront ballottés entre deux mondes souvent hélas diamétralement opposés. On prétend souvent, et à raison, que l’éducation commence à la maison…encore faut-il qu’elle puisse se poursuivre à l’école!

Conséquemment, si sommet sur l’éducation au Québec il y a, il m’apparaît primordial que les parents soient partie prenante au débat.
 

quebechebdo 8 décembre 2013
vigile.net tribune libre 9 décembre 2013 "Les parents doivent être partie prenante au débat"

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