Au sujet des devoirs à la maison

Dans la foulée du gouvernement polonais qui a éliminé les devoirs à la maison, le débat est lancé au Québec: devrait-on suivre la décision de la Pologne? Parmi les partisans de l’abolition des devoirs, certains spécialistes arguent que les devoirs surchargent inutilement les élèves qui ont reçu un bagage de connaissances suffisantes au cours de leur journée régulière de cours, et qu’ils devraient s’adonner à d’autres activités, telles jouer avec leurs parents. Or, sans surprise, la réalité est toute autre, les jeunes se plongent dans leur tablette et leur téléphone cellulaire.

Dans cette perspective, je suis d’avis que les devoirs ont encore leur place dans le curriculum des élèves, moyennant deux conditions. Primo, les parents doivent s’asseoir avec leur enfant et passer en revue leurs devoirs. Secundo, les enseignants sont tenus de corriger ces devoirs quitte à les classer en évaluation formative, à défaut de quoi les élèves passeront outre à la réalisation de leurs devoirs.

Afin d’obtenir des résultats bénéfiques de cette démarche, les parents devraient être avisés dès le début de l’année scolaire lors de leurs rencontres avec les enseignants de leur enfant, et les enseignants devraient établir une alternance limitant le nombre de devoirs par soir.

vigile.quebec tribune libre 3 mars 2024

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