Du rattrapage?
Julie Rioux, mère d’une fillette de 7 ans qui souffre d’un trouble déficitaire de l’attention, a reçu le plan de rattrapage tant attendu de la part de son école. Sa fille aura droit à une séance de tutorat d’une heure après l’école les mardis jusqu’à la semaine de relâche, ce qui revient donc à un total de quatre ou cinq heures de tutorat, une aide un peu minime pour rattraper cinq semaines d’école amputées dans le cadre de la grève des enseignants de la FAE.
À l’école primaire Fleur-de-Vie de Laval, les élèves de 6e année qui avaient 69 % ou moins dans les principales matières de leur dernier bulletin auront droit à du tutorat deux fois par semaine jusqu’à la relâche, qui aura lieu début mars. C’est déjà mieux, mais à mon avis, c’est insuffisant pour atteindre les objectifs de récupération, notamment auprès des élèves en difficulté.
Je ne crois pas que toutes les écoles proposent si peu de périodes de récupération en si peu de temps. Bien au contraire, le processus semble bien enclenché dans un bon nombre d’écoles. Toutefois, afin d’offrir des chances égales à tous les élèves, il faudrait uniformiser le nombre de périodes de tutorat dans toutes les écoles et/ou repousser le délai au-delà de la semaine de relâche.
Le Devoir 30 janvier 2024
vigile.quebec tribune libre 30 janvier 2024