La FAE partagée sur l’entente de principe

Les membres du Syndicat de l’enseignement des Basses-Laurentides (SEBL) ont voté contre l’entente de principe à 72%, ceux-ci ayant été précédés du Syndicat de l’enseignement de Laval qui a aussi rejeté l’entente. Toutefois, les enseignants de l’Ouest de Montréal l’ont approuvée à 51%, alors que la semaine dernière, 54% des membres de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal lui ont donné leur approbation. Selon les commentaires perçus de la part de plusieurs syndiqués, ce sont surtout les dispositions entourant la composition de la classe, au cœur des revendications syndicales, qui déçoivent plusieurs enseignants.

Par ailleurs, 40% des élèves québécois ont manqué jusqu’à 24 jours de classe avant les Fêtes, soit l’équivalent de 22% de l’année scolaire, en raison de la grève générale illimitée des enseignants affiliés à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE). En termes clairs, à tous les cinq jours de classe, une journée complète est amputée jusqu’à la fin du calendrier scolaire.

D’un autre côté, le plan de rattrapage du ministre Drainville semble avoir du plomb dans l’aile dans certains Centres de services scolaires, peu d’enseignants levant la main pour répondre présent à l’appel de récupération du ministre.

Si nous poussons cette tendance, je demeure persuadé que plusieurs élèves de la FAE, notamment ceux qui éprouvaient des difficultés avant le tenue de la grève, sont prédestinés à échouer leur année scolaire et ce, malgré le rattrapage qui pourrait leur être offert… À moins que le ministère de l’Éducation réduise sensiblement les critères d’évaluation des examens ministériels, un nivellement par le bas dont les conséquences seront reportées l’année suivante sans coup férir.

vigile.quebec tribune libre 27 janvier 2024

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