Mme Chantal (suite)
En guise de rappel, une enseignante du primaire, surnommée «Mme Chantal», a été prise en flagrant délit de voie de fait et d’intimidation envers ses élèves. Il appartient maintenant au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) de déterminer si les preuves sont suffisantes pour porter des accusations au criminel.
À l’origine de cette histoire scandaleuse, rappelons que le parent d’un jeune garçon qui revenait de l’école en pleurs a décidé au printemps dernier de placer un enregistreur dans le sac de son enfant. Obtenu par les médias, l’enregistrement permet d’entendre clairement l’enseignante qui hurle sur les élèves de sa classe de première année primaire de l’école des Grands-Vents, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, dans les Laurentides. «Toi, écrase! Ton comportement m’énerve! Pis toi, aussi! J’en peux pus!», peut-on l’entendre crier sur l’enregistrement. Depuis lors, l’enseignante a été suspendue.
À mon avis, il m’apparaît évident que Mme Chantal a dépassé outrageusement les bornes de l’autorité qu’une enseignante ou un enseignant peut exercer auprès de ses élèves en vidant son fiel méprisable sur des jeunes vulnérables de première année du primaire dont la plupart sont sûrement demeurés marqués psychologiquement par le vocabulaire acrimonieux de l’enseignante.
Conséquemment, Mme Chantal doit répondre des accusations portées contre elles au criminel… C’est une simple question d’abdication des règles élémentaires de déontologie attachées à sa fonction d’enseignante.
vigile.quebectribune libre 27 juillet 2023