Faut-il donner la chance au coureur?

Une trentaine de personnalités québécoises issues de divers milieux, dont le cofondateur de la Mosquée de Québec Boufeldja Benabdallah, l’ex-conseiller de la Commissaire à la lutte au racisme et aux discriminations systémiques de Montréal Alain Babineau et l’avocat Julius Grey, soutiennent qu’« il faut donner une chance » à Amira Elghawaby à la suite de ses « sincères » excuses envers le peuple québécois pour les « paroles blessantes » proférées contre lui dans les années passées.

Mettons les choses au clair. Parmi ses propos éhontés contre les Québécois, Mme Elghawaby a utilisé les mots « racistes » et « anti-musulmans ». Or, dans ses excuses, elle argue que les Québécois ne sont pas racistes. Ou bien elle parle sans réfléchir aux conséquences de ses mots ou bien elle ment. Dans un cas comme dans l’autre, elle n’a pas la légitimité pour prétendre être la bonne personne pour entamer un dialogue constructif et objectif sur le racisme.

Je crois qu’Amira Elghawaby est une personne intelligente et qu’elle n’aurait pas utilisé un discours aussi vindicatif envers les Québécois s’il ne correspondait pas à ce qu’elle pense foncièrement. En conséquence, les excuses de la militante ne sont pas sincères et, de ce fait, la place dans une situation où elle n’a pas d’autre choix que de démissionner sur-le-champ.

vigile.quebec tribune libre 5 février 2023

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