Racisme contre les blancs

Une histoire à faire dresser les cheveux sur la tête. L’historien bien connu pour son œuvre impressionnante, Frédéric Bastien, désirait postuler à l’Université Laval dans un champ de compétences dans lequel il avait toutes les qualifications requises.

Le hic? Il lui est impossible de postuler. La raison? Parce qu’il est un homme blanc. En effet, l’Université Laval réserve ce poste à une personne issue des minorités «racisées». Par conséquent, Frédéric Bastien est victime d’une discrimination fondée sur la race d’un individu, donc de racisme.

Or, comment l’Université justifie-t-elle une telle politique? Depuis quelque trois décennies, les sociologues oeuvrant dans les Universités ont entrepris une réflexion biaisée du racisme. Aux yeux de ces bien-pensants, la notion de racisme émergerait des sociétés occidentales, assimilées à des sociétés «blanches». Alors, pour annihiler cette pratique, il faudrait généraliser les politiques de «discrimination positive» pour démonter les privilèges de «l’homme blanc» et valoriser les «minorités». Or dans les faits, un tel argumentaire a pour effet de discriminer les blancs par la négative.

À mes yeux, il est tout à fait utopique de régler une forme de discrimination contre les minorités racisées en discriminant les blancs. En agissant de la sorte, l’Université Laval ne fait que déplacer le problème.

À mon avis, il existe une seule façon d’être équitable envers tous les candidats qui postulent pour un emploi, c’est que les minorités racisées obtiennent les diplômes requis pour tel concours. Dans ces circonstances, les chances seront égales pour tous les candidats peu importe la couleur de leur peau.

vigile.quebec tribune libre 30 novembre 2022

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