Fitzgibbon, le ministre délinquant

Après quatre enquêtes de la commissaire à l’éthique, Ariane Mignolet, à la conclusion desquelles le ministre a été blâmé à trois occasions, le nom de Pierre Fitzgibbon, se retrouve encore une fois sur le bureau de la commissaire, cette fois-ci en relation avec une aide de 50 millions $ versée par le gouvernement Legault à une entreprise codétenue par l’ancien mandataire de sa fiducie. 

Fort de son expérience dans le monde des affaires dans une autre vie, Pierre Fitzgibbon ne semble pas avoir réalisé, après quatre ans dans le monde la politique, que les affaires et la politique ne cohabitent pas dans le même « bateau ». Aux yeux de M. Fitzgibbon, le ministère de l’Économie semble se comparer à une multinationale dont l’objectif se limite à faire des profits.

Or, il s’avère que le ministre de l’Économie est aussi et surtout le gestionnaire des fonds publics constitués des impôts des contribuables québécois et, qu’à ce titre, il est dans l’obligation de se conformer à un code d’éthique entériné légitimement par les élus de l’Assemblée nationale.

Par ailleurs, il m’apparaît éhonté que M. Fitzgibbon ait courtisé le monde de la délinquance à quatre reprises depuis quatre ans et qu’il continue à agir comme s’il se situait au-dessus de la mêlée sans coup férir, nonobstant quelques « réprimandes » de la part de la commissaire à l’éthique. Peut-être le temps est-il venu d’être « mis en punition dans sa chambre » pour réfléchir un peu à son avenir en politique!

vigile.quebec tribune libre 29 octobre 2022

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