Le Québec dans l’air du temps
Il fut un temps pas si lointain où les mises en garde eu égard aux changements climatiques me laissaient plutôt indifférent. Or, force est de constater que les cataclysmes récents tant au Canada qu’en Europe qu’aux États-Unis m’ont convaincu que la nature se déchaîne de plus en plus souvent avec de plus en plus de vigueur.
À titre d’exemple, on n’a qu’à constater la vélocité des vents qui atteignent 140 km/h, les quantités d’eau diluviennes, les grêlons en plein coeur du mois d’août, les feux de forêt liés à une canicule qui n’en finit plus en France actuellement pour se rendre à l’évidence : rien ne va plus dans les conditions atmosphériques sur notre planète.
Et pourtant, on apprend qu’ici même, dans notre Québec, en plus de la pollution émise par la Fonderie Horne, 89 autres usines ont obtenu des dérogations de la part des gouvernements pour outrepasser les normes fixées par la santé publique, contribuant ainsi à la pollution de l’air et, par ricochet, à des problèmes de santé souvent aigus chez les populations.
Un tel laxisme de la part des dirigeants est tout simplement inacceptable, voire éhonté. La qualité de l’air est vitale pour assurer notre survie. Conséquemment, il plus que temps que les pollueurs se fassent mettre au pas et entrent dans les rangs. C’est une question de santé publique incontournable.
vigile.net tribune libre 19 août 2022