L’école « en souffrance »
C’est le titre de l’ouvrage de la sociologue Marie-France Maranda, publié aux Presses de l’Université Laval. Après un an passé dans une école secondaire en milieu défavorisé, Mme Maranda attribue la détresse des enseignants à une multitude de facteurs: l’intégration d’un trop grand nombre d’élèves en difficultés, le manque de temps, les situations d’urgence, la complexité des tâches, la lourdeur de la bureaucratie, la précarité de l’emploi.
Ce portrait négatif est-il attribuable au fait qu’il provient d’une école en milieu défavorisé? Mme Maranda réplique que la deuxième partie de la recherche, présentement en cours, tend à démontrer des résultats comparables d’une école à l’autre, peu importe le milieu.
Dans ces circonstances, il ne faut pas s’étonner que 20% des nouveaux enseignants abandonnent la profession au cours des cinq premières années! À mon sens, il est urgent que l’école soit remise entre les mains des principaux intervenants en éducation, soit l’équipe-école et les parents!
Pour ce qui est des ressources humaines et matérielles inhérentes aux problèmes engendrés par les élèves éprouvant des besoins particuliers, il appartient au gouvernement de dégager les fonds nécessaires…selon moi, le rôle prioritaire qu’il devrait jouer et ce, pour le plus grand bien des enseignants et le meilleur épanouissement de notre jeunesse sur les bancs d’école!
vigile.quebec tribune libre 30 avril 2022