Des « peanuts »
Depuis le début du conflit entre l’Ukraine et la Russie le 24 février, le gouvernement Trudeau a imposé des sanctions à plus de 750 personnes et entités de la Russie et de la Biélorussie , dont la plupart ont été prises en accord avec des pays alliés du Canada.
De nouvelles sanctions d’Ottawa, qui imposent un gel des avoirs, l’interdiction des transactions ainsi que l’impossibilité d’entrer au Canada, touchent maintenant 14 «proches collaborateurs», y compris les deux filles de Vladimir Poutine, la femme et la fille du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov ainsi que des oligarques russes et des membres de leurs proches.
«Le Canada ne relâchera pas ses efforts pour tenir le président russe Vladimir Poutine et ses collaborateurs responsables de leur complicité dans l’invasion de l’Ukraine par le régime russe», a déclaré la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly, dans un communiqué.«Nous veillerons sans cesse à ce que les complices des attaques de la Russie contre l’Ukraine répondent de leurs actes», a pour sa part tweeté Justin Trudeau.
Des sanctions qui, selon moi, laissent Vladimir Poutine complètement stoïque si l’on en croit les attaques de l’armée russe qui s’accentuent dans l’est de l’Ukraine, en plus de n’apporter aucune aide militaire aux forces armées ukrainiennes… En bref, des «peanuts»!
Le Soleil (version internet) 20 avril 2022