C’est en coachant qu’on apprend à coacher
Tout au cours de sa carrière dans la LNH, le diminutif Martin St-Louis a toujours fait preuve de courage et de combativité, et d’un talent exceptionnel.
Toutefois, il est certain que tous les regards des amateurs du Canadien de Montréal vont observer comment le nouvel entraineur-chef par intérim du Tricolore va se comporter derrière le banc des joueurs, lui qui n’a aucune expérience comme entraineur d’une équipe de la LNH. À cet égard, Martin St-Louis répond qu’il possède en revanche beaucoup d’expérience sur le banc, dans une chambre de joueurs et sur la glace, et qu’il sait comment les joueurs se sentent dans des situations difficiles.
Or, peut-il changer l’atmosphère au sein de l’équipe ? En termes clairs, peut-il arriver à communiquer à ses joueurs le désir de vaincre? En tout cas, ceux qui l’ont côtoyé vous diront qu’il ne prenait pas des gants blancs pour inviter ses coéquipiers à démontrer plus de combativité dans les périodes creuses que traversait son équipe.
Martin St-Louis affirme « avoir le pouls des joueurs », une qualité qui ne s’apprend pas derrière le banc mais que l’on possède à la naissance. C’est ce que l’on appelle l’intuition, un don naturel qui lui permettra de poser le bon geste au bon moment.
Enfin, je suis convaincu qu’en étant bien entouré de ses entraineurs-adjoints, Martin St-Louis saura surement rapidement mettre à profit leurs conseils et redonner une âme à cette équipe qui en a bien besoin. Après tout, n’est-ce pas en coachant qu’on apprend à coacher?
Le Soleil (version internet) 13 févier 2022