Motion de non-confiance envers la Santé publique?

Dans le but de pallier l’inexistence d’information de la part du gouvernement et de la Santé publique eu égard à la prévisibilité dans l’évolution de la pandémie, la cheffe du Parti libéral du Québec (PLQ), Dominique Anglade, propose la création d'une unité ayant comme mandat d'anticiper la venue d'une prochaine vague de COVID-19 et de faire le lien avec les différents milieux des affaires telles la restauration et la culture. Toujours dans la foulée d’assurer une meilleure prévisibilité, le PLQ suggère la mise sur pied d'un comité scientifique indépendant dirigé par le scientifique en chef du Québec dans le but de renforcer le volet scientifique et mieux anticiper l’avenir.

N'en déplaise à Dominique Anglade, l’ensemble des mandats prévus en relation avec la création des deux nouvelles structures proposées par la cheffe du PLQ sont sous la responsabilité de la Santé publique. Est-ce à dire que le PLQ de Dominique Anglade, en agissant de la sorte, est en train d’adresser « indirectement » une motion de non-confiance à la Santé publique?

Quoi qu’il en soit, si tel est le cas, le directeur de la Santé publique du Québec devrait sauter rapidement sur l’occasion qui lui est offerte pour procéder à la mise sur pied d’un instrument scientifique permettant de présenter à la population des tableaux de prévisibilité de l’évolution du variant Omicron… à défaut de quoi il continuera de jouer au yo-yo avec le milieu des affaires et de contribuer davantage à la grogne qui se répand, notamment chez les restaurateurs et les organisateurs d’événements culturels.

vigile.quebec tribune libre 24 janvier 2022

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