Le rendez-vous manqué

L’élection générale québécoise de 2014 mène à la défaite du Parti québécois (PQ) au profit du Parti libéral du Québec (PLQ), Le scrutin conduit à l’élection de 70 députés libéraux, 30 députés péquistes, 22 députés caquistes et 3 députés solidaires. Au moment de la dissolution de la Chambre, celle-ci était plutôt composée de 54 députés péquistes, 49 libéraux,18 caquistes, 2 solidaires et 2 indépendants.

Or, un an avant le scrutin, en avril 2013, le chef du PQ, Bernard Landry, avait pourtant lancé un appel au ralliement des forces souverainistes en évoquant sa phrase désormais devenue célèbre, à savoir « La patrie avant les partis ». Et, pour ajouter encore plus de poids, il avait ajoute : « L'indépendance n'est ni à droite ni à gauche, mais en avant ».

Malheureusement, à la lumière des résultats du scrutin de 2014, force est de constater que le message de Bernard Landry n’a pas été entendu. La partisanerie a repris sa place devant le bien de la patrie. l’alternance quasi traditionnelle entre le PQ et le PLQ s’est à nouveau invitée sur le terrain de l’électorat québécois.

Le rendez-vous des forces souverainistes lancé par Bernard Landry a été manqué. On connaît la suite, en 2018, la vague caquiste déferle sur le Québec. Seule consolation depuis lors, la loi 21 sur la laïcité de l’État québécois représente sans contredit une étape essentielle dans la marche du Québec vers son autonomie.

Toutefois, le seul parti qui peut répondre à l’appel de Bernard Landry, c’est le PQ. Or, huit ans après le message de l’ex-chef du PQ, le parti de René Lévesque n’est plus que l’ombre de lui-même… Tout simplement désolant!

vigile.quebec tribune libre 28 décembre 2021

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