L’être humain…

1 mars 2007

Avec deux oreilles et une seule bouche, l'être humain devrait écouter deux fois plus qu’il ne parle.

La plupart des gens entendent le chant des oiseaux mais peu écoutent leur mélodie.

Essayer d’aimer quelqu’un sans s’aimer soi-même, c’est un peu comme espérer habiter un château de cartes.

Heureux les gens qui ne sont sûrs de rien car ils ont encore beaucoup à apprendre.

L’être humain est parfois comme une voiture dont le moteur flanche malgré la belle apparence.

La sérénité est le reflet d’un intérieur en paix.

Mieux vaut être petit et sage que grand et puissant.

Les souvenirs sont des illustrations qu'on devrait feuilleter en période de sérénité.

La frustration est mère de l’agressivité.

L’être humain parle souvent des autres, pas assez aux autres.

Notre intolérance face aux défauts des autres reflète souvent ces mêmes défauts en nous.

Le conseil se présente comme un visiteur à qui on décide d'ouvrir la porte.

La gloire et l’honneur ne sont qu’artifices qui éblouissent pour disparaître l’instant d’après.

On voit souvent beaucoup plus clairement dans nos pensées les yeux fermés.

Pour mieux accompagner l’adolescent, mieux vaut accepter de prendre les montagnes russes avec lui.

L'émotion refoulée au fond de soi refera surface tôt ou tard.

Certaines personnes refusent d’être heureuses de peur d’être malheureuses.

Les êtres qui placent leur carrière au-dessus de tout risquent de vieillir bien seuls.

La plus grande qualité est d'avoir l'humilité d’avouer ses torts.

L’homme est ainsi fait qu’il investit des milliards pour la conquête de l’espace pendant que des terriens meurent, faute de ressources pour les chercheurs.

Les valeurs profondes sont la nourriture de notre intérieur.

L’attention et le respect pour l’autre alimentent les racines de sa croissance personnelle.

Les yeux ne mentent pas pour autant qu’ils regardent dans les yeux de l’autre.

Le sentiment d’utilité est source de vie.

La retraite ne doit pas représenter la fin d’une vie harassante mais la porte de la sérénité.

Le préjugé se dresse telle une muraille devant la beauté du paysage.

L'équilibre se situe entre la sagesse et la folie.

La critique est au faire ce que l'indifférence est au non-faire.

Vaut mieux être un cocu consentant qu'un cocu ignorant.

La hargne est l'ivraie de la lucidité.

L'écriture demeurera jusqu'à la fin mon meilleur exutoire. 

L’enfant…

1 mars 2007

Le sourire de l'enfant qui fait ses premiers pas nous enseigne qu’il faut aller de l’avant avec confiance.

L’enfant demeurera toujours le héros le plus authentique.

Le rire aux éclats d'un enfant est l'un des plus beaux cadeaux que la vie nous ait légué.

Aucun diplôme ne sanctionne la compétence pour devenir parent si bien qu'il est inopportun de parler d’échec.

Contre vents et marées, l’enfant naît fondamentalement bon.

La société…

1 mars 2007

Notre société automatisée est en train d’oublier que c’est le cerveau humain qui l’a conçue.

Nos dirigeants auraient avantage à mettre à profit l'expérience des personnes âgées au lieu de les enfermer.

Notre monde souffre de trop apprendre et de ne pas assez comprendre.

L’argent véhicule les pires paradoxes en permettant à l’être humain d’explorer les frontières de l’inconnu au moment où des enfants crèvent de faim sur notre planète.

Aussitôt élus, nos dirigeants préparent leur prochaine élection pendant que les jeunes ont le mal de vivre, que les chômeurs se multiplient et que les personnes âgées errent dans des mouroirs.

Les écoles devraient enseigner aux enfants à lire, écrire et compter sans le support de l’informatique.

La naïveté va jusqu’à croire que le guichet automatique va remplacer le service à la clientèle.

Notre société représente le modèle pyramidal par excellence, peu de gens en haut, beaucoup en bas.

La vie…

1 mars 2007

Les regrets sont comme les mauvaises herbes, elles poussent dans un sol mal entretenu.

Mieux vaut une belle imprudence qu’une prudence excessive.

Mieux vaut vivre sa mort que mourir sa vie.

Une vie sans épreuve est comme un beau lac calme, les vagues y sont absentes.

Les oiseaux nous donnent une belle leçon de confiance en la vie, ils ne semblent pas préoccupés par demain.

Le cycle de la vie se referme merveilleusement derrière la scène émouvante d’un vieillard s’amusant au ballon avec un enfant.

La vie est tel un roman qui s’écrit si bien qu'il est inutile de revenir sur des pages qu’on a déjà lues.

Les peines servent à nous faire apprécier les joies tout comme les nuages le font pour le soleil.

À force d’essayer de tout prévoir, on oublie de vivre le présent.

Le navire de notre vie peut voguer avec confiance pourvu que l’ancre soit levée.

Les petites choses ont un avantage sur les grands événements, elles sont plus nombreuses.

Notre vie est un peu comme une pièce de théâtre dans laquelle nous devrions être davantage les acteurs que les spectateurs.

La naissance et la mort incarnent les seuls événements uniques dans la vie d'un être humain.

Pleurer de joie ou de peine, chaque larme est une perle qui permet à l’huître de s’ouvrir.

Il n’y a pas plus grande source de vie qu’un sourire.

La vie suit inlassablement son cours, les bourgeons précèdent les feuilles qui tombent pour faire place à d’autres bourgeons.

Nos expériences de vie sont circulaires si bien que nous finissons toujours par repasser au même endroit.

Vivre de souvenirs davantage que de projets marque le début de la vieillesse.

La vie est parfois telle un carrousel de chevaux de bois qui tournent en rond.

Les souvenirs ne nourrissent pas, ils désaltèrent tout au plus.

À force de jouer avec le feu, on risque d’y prendre goût, mais aussi de s’y brûler.

La peur la plus sournoise est de croire qu’on n’en a pas.

Le pouvoir doit être un moyen de relever des défis, non pas un but en soi.

Les marées basses de notre vie nous invitent à marcher à la recherche des coquillages.

Plus on gravit les étages de notre vie, plus le paysage s’étend à l’infini puis, quand on descend l’escalier, les êtres et les choses retrouvent leur vraie dimension.

L’ombre permet aux yeux de se reposer tout en admirant la luminosité du paysage.

Être semeur de valeurs, telle est la clef du bonheur.

L'avenir appartient aux jeunes, aujourd'hui nous appartient.

La sagesse se situe à la jonction où la lumière s'allume entre nos doutes et nos certitudes.

La vie trouve tout son sens dans le temps que l'on prend pour les autres.

Le respect ne s'impose pas par un règlement, il s'acquiert par la sagesse.

Ne m'oubliez pas mais habituez-vous à mon absence.

L'écriture est à la parole ce que la lecture est à l'écoute.

Le soleil n'est pas le seul à pouvoir réchauffer le coeur.

La plus grande douleur face à la mort, c'est d'envisager que vous ne reverrez plus jamais ceux que vous aimez.

L’amour…

1 mars 2007

La franchise est à l’amour ce que l’eau est à la rose en lui permettant de s’ouvrir et de se conserver.

Mieux vaut un simple geste tendre que mille mots d’amour.

Les différences sont pour un couple ce que les épices sont pour un repas en lui donnant du goût en quantité suffisante mais en le détruisant en quantité abusive.

La confiance est comme un arbre, lente à pousser, vite à couper.

Il y a pire que de ne pas être aimé, c’est de n’avoir personne à aimer.

L’amour est un peu comme un voyage si bien qu'on risque de perdre la beauté du paysage en empruntant le chemin le plus court.

La tendresse est le velours de l’amour.

L’indifférence est le parasite de l’amour.

À quand le journal qui annoncera à la une qu’un couple a vécu une nuit d’amour?

Comme la flamme, l’amour éclaire, se consume et s’éteint si on ne l'attise pas.

Il n’y a pas plus triste solitude que de la vivre à deux.

Verser des larmes en faisant l’amour, voilà une sensualité débordante.